À la fin, le SLK l'emporte - Résumé du match D1 Poule B - J2 - SLK - CND Le Folgoët

Fort d’un début de saison intéressant en match officiel, les joueurs de Yannick Brodier recevaient pour la deuxième journée de championnat un adversaire qui n’était pas au mieux : le CND Le Folgoët. Même si les bleus et blancs sont en difficultés, il faut toujours se méfier d’un adversaire en difficulté qui souhaite faire un grand coup sur la pelouse du Stade René Bourhis.

Attaque – défense.

Le Folgoët avait la ferme intention de ramener quelque chose de son déplacement en terre landernéenne. Pour cela, les bleus et blancs ont joué en bloc bas durant une grande majorité de la rencontre en espérant profiter des contres qu’ils pourraient se procurer. Mais en première mi-temps, le Stade n’a rien voulu laisser à ses adversaires. “Nous avons monopolisé le ballon, essayé de les faire courir, mais nous n’avons pas su être assez créatif devant pour marquer” regrette Yannick Brodier. Des occasions il y en a eu pourtant lors de cette première mi-temps. Dès le premier quart d’heure, une situation très litigieuse dans la surface du Folgoët aurait pu déboucher sur un penalty.

Sur un contrôle orienté, Arnaud Gueguen déborde son défenseur, mais ne peut pas reprendre le contrôle de sa balle suite à un contact. L’arbitre ne broche pas, Arnaud Gueguen reste au sol. Frayeur dans le Stade, mais il peut finalement reprendre sa place après quelques minutes d’arrêt de jeu.

La défense du Folgoët ne s’écroule pas grâce à un grand gardien lors de cette première mi-temps. Auteur de quatre très grosses parades au cours de cette période, il maintient l’espoir du côté du Folgoët qui veut se rassurer. “Nous avons ce qu’il faut pour inscrire des buts, mais le gardien adverse livre une très grande partie, bravo à lui” souligne Yannick Brodier. À la mi-temps, tout restée à faire.

Stupeur et libération.

Le discours à la mi-temps est simple : il faut réussir à contourner ce bloc défensif. Avec cinq joueurs défensifs, les chevaliers veulent tenir et espèrent un contre qui pourrait permettre à leur unique offensif de la mettre dans les filets de Nolan Magadur. Ce scénario était imaginé par tout le monde, mais personne ne l’espérait dans l’enceinte du Stade.

Pourtant, Le Folgoët va jeter un froid chez les spectateurs du SLK. Erwan Le Goff, attaquant des Chevaliers, va être lancé en profondeur et enrouler sa frappe dans la lucarne opposée pour donner l’avantage aux bleus (0-1, 57′). Le Stade est dos au mur et doit trouver une solution pour ne pas perdre de point à domicile.

Les anciens du Stade vont avoir leur rôle dans cette fin de match. Par son aisance technique Ghislain Mandina, va créer de nombreux décalages et Samir Ghalloussi va pousser ses partenaires. Sur un coup franc tapé par Clément Abaléa au niveau de la ligne médiane, il parvient à trouver Arnaud Gueguen dans la surface qui reprend le ballon de la tête et trompe le gardien adverse (1-1, 64′). Les tauliers sont primordiaux dans cette fin de match car l’entrée d’Hichem Majaiti amène un dynamisme et une projection vers l’avant supplémentaire. Sur une offensive côté droit, Hichem Majaiti délivre un centre à Arnaud Gueguen qui tourne autour de son défenseur et fusille le gardien pour donner l’avantage au SLK (2-1, 80′).

Le Stade est devant, mais s’est fait très peur lors de cette rencontre. Malgré tout le courage du monde, Le Folgoët ne parvient plus à sortir et n’arrive pas à en mettre plus pour revenir au score. Sans une mauvaise touche, l’addition aurait pu être plus corsée car Hichem Majaiti trouvait la tête de Samir Ghalloussi qui mettait le ballon dans les filets. Mais le but est refusé (2-1, 90+3′). Le match s’arrête là, le Stade l’emporte mais s’est fait très peur. “Nous avons dominé la rencontre, mais nous sommes tombés sur une équipe qui nous a posé beaucoup de problèmes par sa solidarité et son positionnement bas sur le terrain” analyse Yannick Brodier. “Il va falloir encore travailler sur certains aspects tactiques pour ne plus être autant en difficulté face à des équipes aussi solidaires défensivement” ajoute-t-il.