Même si nos loisirs féminines n’ont pas encore décroché leur première victoire cette saison, le travail fourni commence clairement à payer et le jeu se met en place. Pour cette troisième journée de championnat, les Rouge et Noir se rendaient au cœur des Monts d’Arrée pour affronter l’Entente Sportive Berrien-Huelgoat, sur le terrain de Huelgoat.
Ce vendredi 21 novembre, les conditions météo étaient particulièrement difficiles. Avec des températures négatives, le terrain gelait déjà pendant l’échauffement. Il fallait donc rapidement entrer dans le match, trouver ses marques sur une pelouse glissante et s’adapter à des appuis loin d’être habituels.
En déplacement une nouvelle fois avec seulement sept joueuses, le Stade Landernéen Kergreis a pourtant livré une prestation solide et pleine d’envie. Frappes, occasions, courses répétées et belles séquences collectives : les Rouge et Noir n’ont rien lâché et peuvent être fières de leur match.
Le début de rencontre est clairement à l’avantage du Stade, qui parvient régulièrement à se projeter jusqu’à la surface adverse. Plusieurs tentatives sont déclenchées, sans toutefois parvenir à réellement inquiéter la gardienne de l’ES Berrien-Huelgoat.
Au fil des minutes, les locales sortent davantage et commencent à se montrer dangereuses. À la 22e minute, un centre est dévié malgré elle par Mallory Corre Pommier… et termine au fond des filets. Sans avoir été véritablement menaçantes jusque-là, les joueuses de Huelgoat prennent ainsi l’avantage dans un match disputé dans un excellent état d’esprit.
Portées par l’activité de Juliette Faramin et Sinead Deasley sur les côtés, ainsi que par le pressing incessant de Léonie Morel, les Landernéennes poursuivent leurs efforts pour revenir au score. Depuis le début de la saison, le jeu gagne en qualité : davantage de combinaisons, de mouvements, de jeu en une touche… Une progression qui rend le score du jour plutôt sévère, tant le Stade aurait mérité d’égaliser.
Au retour des vestiaires, les changements opérés par Berrien-Huelgoat mettent davantage le Stade en difficulté. Il faut alors une Wendy impériale dans les buts pour maintenir l’équipe dans le match. Mais à la 45e minute, sur une course anodine, Léonie Morel se blesse à la cheville. La rencontre doit être interrompue pour permettre son transfert aux urgences.
« Les joueuses peuvent être fières : il y a eu de la combativité, de l’envie et de vrais progrès dans le jeu. Je suis très satisfait du travail fourni », souligne Sébastien Lozac’h, entraîneur des féminines. « Si nous continuons dans cette voie, la victoire ne tardera pas à arriver. »
Un match riche d’enseignements positifs donc, malgré la déception du score, et une nouvelle preuve des progrès constants du groupe.
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